
Louis-Pierre Bougie, maître-graveur
Les œuvres contemporaines, qui proviennent pour la plupart de la collection personnelle de l’artiste, habillent les murs et se mélangent au cachet victorien du bâtiment patrimonial.
Les œuvres contemporaines, qui proviennent pour la plupart de la collection personnelle de l’artiste, habillent les murs et se mélangent au cachet victorien du bâtiment patrimonial.
Un hommage bien senti est rendu au maître graveur québécois Louis-Pierre Bougie, à la maison de la culture Claude-Léveillé, à Montréal, jusqu’au 1er décembre.
Dans la série de monotypes et d’estampes sur papier qu’il expose à la Galerie Éric Devlin, il reconsidère le sujet obsessif chez lui du double, du jumeau, de l’autre si proche de lui-même dans une optique dramatique.
Digne représentant, dans les années 80, du renouveau de la figuration québécoise, Louis-Pierre Bougie a marqué l’histoire de l’art au Québec par l’introduction d’une nouvelle subjectivité. Pour lui, il ne s’agit plus d’imiter la réalité, mais de refléter une dimension intérieure de l’être humain en recourant à une narration libre et critique.
Combien de fois rencontre-ton un homme libre ? C’est encore plus rare lorsqu’on parle d’un artiste, surtout en ces temps de compressions en tous genres.
Devenu un des plus grands artistes visuels canadiens, le graveur et peintre Louis-Pierre Bougie est incontournable depuis deux ans.