Brève culturelle, Le Voir

Publié le 3 février 2011

L’exercice était le suivant: il s’agissait, pour une quinzaine de graveurs, peintres et sculpteurs, de choisir un poète et d’élaborer une oeuvre conçue de manière étroite avec et autour de l’écriture de ce dernier. Il en résulte un drôle de voyage, à la fois amusant et émouvant, qui se veut un hommage à la beauté et au charme de l’inattendu. Parmi les 15 tandems créés, on trouve, par exemple, ceux de Michel Casavant et Paul Chamberland, de René Donais et Benoit Jutras, de Pierre Martin Égide et Léopold Sedar Senghor, ou encore de Gabor Szilasi et Violaine Forest. La poésie et les arts visuels forment un terreau fertile lorsqu’ils se mêlent avec justesse, et on peut dire que le commissaire Louis-Pierre Bougie a visé assez juste ici. L’affection partagée entre les mots et les images est présente depuis toujours dans l’oeuvre gravée de ce dernier, également cofondateur de l’Atelier Circulaire.

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