Description
Louis-Pierre Bougie
Paris, s. n., 1992 / Montréal, s. n., 2004, 28 feuillets simples
25 gravures (taille-douce et eau-forte sur japon collé) et un poème de Michel van Schendel (Nicholas-Cochin)
Impression des gravures : Paule Mainguy, Atelier Circulaire, Montréal
Typographie : Martin Dufour, à son atelier, Montréal
Tirage : 40 exemplaires sur vélin d’Arches
Tous les exemplaires sont numérotés, la planche de poésie est signée par l’auteur, chacune des gravures est signée, numérotée et datée par l’artiste.
Dimensions : 60 x 28 cm
Cote BAnQ : RES CA 630
Louis-Pierre Bougie commence son apprentissage des techniques de l’estampe en 1967, d’abord à l’École des beaux-arts de Montréal puis dans les différents ateliers de la métropole. À partir de 1979, l’artiste fera de nombreux séjours en Europe et fréquentera les ateliers parisiens : Lacourière-Frélaut, René-Tazé et Champfleury. À Montréal comme à Paris, au contact des imprimeurs et de leur savoir-faire, il peaufine ses connaissances et travaille la lithographie, mais c’est surtout la gravure en creux sur métal, ou taille-douce, et ses nombreuses variantes qui reçoivent ses faveurs. La plaque de métal peut être gravée de manière manuelle, grâce au burin qui produit des lignes très régulières, alors que la pointe sèche griffe plus librement et laisse sur son passage des barbes de métal qui donneront à l’impression un aspect légèrement flou et velouté. D’autres procédés permettent de soumettre le métal à la morsure de l’acide. Les traits libres, près du travail à la plume, sont obtenus en eau-forte, les gris texturés, à l’aquatinte, tandis que les rendus aqueux signalent l’usage du spit bite. Ces différentes techniques sont fréquemment combinées et deviennent le vocabulaire de prédilection de Bougie.